• "Du bitume au grenier, histoire d'une rue singulière à Genève", éditions Lissignol.

     

    Sourire LE LIVRE EST ENFIN

     

    DISPONIBLE EN LIBRAIRIE !! Sourire


    à Cumulus, Papier Gras, Archigraphy, Fahrenheit 451, Payot Chantepoulet, Librairie du Boulevard, ... à Genève !

     

    N'hésitez pas à nous contacter à lissibede@yahoo.fr pour le commander !


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  • APPEL À SOUSCRIPTION

    60.- l’exemplaire (au lieu de 80.-)
    dés 100.- l’exemplaire (prix de soutien)

    Versements au CCP 10-177886-5

    à l’ordre de «association Lissibédé», 1200 Genève, et vos noms et adresse e-mail à lissibede@yahoo.fr . Merci !


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  • PROG_BAZART_WEB.pdf

    Nous y tiendront un stand d'information sur notre publication et de souscription. Soyez nombreux et nombreuses à nous soutenir !

    Voyez en pièce jointe le programme pléthorique de ce festival.


    Le livre sortira dans 3 semaines. A l'occasion, nous l'exposerons à la Pinacothèque de Genève.

     

    APPEL À SOUSCRIPTION
    60.- l’exemplaire (au lieu de 80.-)
    dés 100.- l’exemplaire (prix de soutien)
    Versements au CCP 10-177886-5 à l’ordre de «association Lissibédé», 1200 Genève, et vos noms et adresse e-mail à lissibede@yahoo.fr . Merci !


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  • Une visite inattendue mais pas si étonnante.



    Rue Lissignol 1-3, il y a 13 ans. Ils rentrent dans l’arène tels des félins dressés à ordonner  la foule. Ils bondissent à l’intérieur de l’appartement communautaire en quête d’une nourriture rare. Ils montrent leurs carte : brigade des stupéfiants. Les deux super flics à la dégaine de rockeurs cherchent mon colocataire originaire de Colombie, un étudiant en droit en situation de renouvellement de permis de séjour. Pas si étonnante cette visite mais pas de bol, mon coloc est absent, .il vient de déménager deux étages en-dessous. Au revoir !

    Quand je lui annonce la venue des deux lascars, Nando prend peur, non pas parce qu’il a quelque chose à se reprocher mais parce qu’il a une trouille viscérale de la police.
    A mentionner : Nando est en règle ; il ne fume pas, boit modérément et gagne sa vie en donnant des cours de natation. Ironie du sort, sa thèse en doctorat porte sur les conventions internationales qui régulent les stupéfiants!

    Dénonciation ? visite de routine ? discrimination abusive qui part du calcul simpliste : colombien + squatteur = narcotrafiquant ?

    Deux jours plus tard, les deux flics débarquent chez lui sans frapper. Surpris en pleine intimité avec son amoureuse fraîchement rencontrée, Nando n’a pas trop le choix, il répond à l’interrogatoire du flic.
     
    Le flic : qui est sous la douche ?
    Nando : mon amie.
    Le flic : votre ami ?  homme ou femme ?

    A ce moment-là, son amie sort de la douche calme et plaisante. Ariane montre ses papiers. Un sourire inattendu se dessine sur le visage d’un des deux flic (le gentil) : « mais vous v’nez du même canton qu’moi ma’dmoiselle. Incroyable! ». Ouf ! L’atmosphère se détend. L’autre flic (le méchant) en profite pour crisper la situation en appelant l’office de la population depuis le téléphone fixe. Pas de réponse au bout du fil. Il est passé 17 heures. Les bureaux sont fermés. Les flics font leur inspection routinière. Rien de particulier à signaler. Ils s’en vont.

    Pour l’anecdote : la veille, Nando s’était levé en pleine nuit pour jeter dans la poubelle des vieux mégots de cigarettes et de joints laissés par des amis dont le fils d’un des deux flics mais ça on le saura plus tard…

    Etudiant en droit et papier en règle. Pourquoi cette visite de la brigade des stupéfiants ? Personne n’a de réponse officielle  à ce jour. Par contre, les hypothèses sont faciles à semer : étranger originaire du pays d’Amérique Latine le plus « narcotrafiqué » et habitant le plus « alternatif » des  immeubles de la Ville de Genève.  Mais est-ce suffisant pour expliquer cette visite?   Surtout que l’histoire n’est pas terminée.

    Près de deux ans plus tard, Nando déménage à nouveau dans l’immeuble avec Ariane. Il est bientôt papa de triplés! Je reprends son studio dans lequel les flics avaient fait leur petite visite. Un voyage de plusieurs mois en Afrique se prépare et je prête le studio à un ami.
    A mon retour, j’apprends que le père de cet ami est venu rendre visite à son fils dans ce studio et qu’il se rappelle être venu faire une visite de routine à « un colombien », le téléphone fixe était peut-être mis sous écoute à l’époque. Etonnant, non ?

    Quand  Nando apprend qu’il aurait été surveillé par la police, il appelle un avocat pour savoir quels sont ses droits pour faire recours. On lui répond que cela ne vaut pas la peine d’entamer un e procédure…pas assez de preuves…il touche aux limites de l’état de droit…cela peut lui coûter très cher…vaut mieux abandonner.


    Subir la marge et la déviance policière. Tous les ingrédients sont réunis pour parler encore aujourd’hui de cette histoire et peut-être enfin connaître les raisons « officielles » de cette visite inattendue et pas si étonnante que ça : Allô, police ? Dites-nous, qui vous donne le droit de nous surveiller ?


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