T'as pas vu Mirko?

 Dans l'immeuble du 8 rue Lissignol, tout le monde se connaît, les enfants jouent chez les uns chez les autres, improvisent des parties de cache-cache dans le couloir, etc.
Et très souvent, Mirko va chez Ella pour jouer avec elle ; et, comme très souvent, Lara sa maman va le chercher chez la petite.
Mais aujourd'hui il n'y est pas.
Mais zut, il est passé où ?? Lara fait le tour des appartements, mais, gloups, l'angoisse monte, il n'est nulle part... Reste à voir la buanderie, mais... il peut pas être là quand même !
Bon, faut aller voir, sinon, j'appelle les flics... Merde, quelle angoisse !
Sur ce, Lara ouvre la porte de la buanderie et voit ... Mirko en train d'étendre un slip à Roberto !! ça faisait dix bonnes minutes qu'il aidait Roberto à étendre son linge.
Quel tableau ! et quel garçon en or ce Mirko !

contact : Lara.

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Des plantes et des hommes.

 En 1999, des travaux furent entrepris à la place du parking de la rue pour en faire une cour.
La vigne vierge qui s'épanouissait le long du mur grisâtre en fit les frais... Cette plante adulée par les habitant-e-s de la rue, qui lui conférait un aspect d'îlot bucolique en pleine ville, hâtisa la colère quand elle fut ratatinée.
Un commando de vengeurs masqués(dont faisait partie Roberto) prirent la décision de dégonfler les pneus de la remorque fautive en représailles.
Le lendemain, Roberto va bosser avec d'autres conseillers municipaux et croise Baer et Tornare, hors d'eux, qui le harponnent :
"Tu habites à Lissignol, non ? mais qu'est-ce qu'il vous a pris de crever les pneus de la remorque ?!!"
D'un coup, Roberto comprends qu'un commando d'Aktion Radikal (du dégonflage au crevage!) a pris sa suite dans la nuit, et commence à s'engueuler avec les autres conseillers, justifiant le geste, et exigeant la replantation de la vigne.
Ce qui eut lieu... quelques jours après l'évacuation de la remorque immobilisée à l'aide d'une gigantesque grue (!).
Aujourd'hui, la vigne grimpante fête ses 10 ans.

contact : Roberto.

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Un anniversaire de myrrhe et de miel.

 Cette fin d'après-midi, Ella souffle ses bougies... pour ses mille et une nuits.
La petite Ella a revêtu ses habits de Shérazade bleu turquoise sertis de gemmes, pour accueillir tous ses amis dans une fête de minots aux accents doucereux de la corne de gazelle.

contact : Ella (6 ans).

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Qui va à la chasse perds sa place.

 Il y a quelques années, la cour devant le 8 rue Lissignol était un vulgaire parking. Et qui dit parking avec places réservées, dit conflits entre abuseurs et gens lésés.
Aussi, Alain, le menuisier de la rue qui avait une place pour sa camionnette de travail, en a vu de toutes les couleurs...
Un jour, excédé par une voiture posée depuis deux jours sur son emplacement, celui-ci finit par appeler les flics pour mettre loin cette carcasse encombrante.
"Monsieur, réfléchissez bien, si nous faisons intervenir pour vous une dépanneuse pour mettre cette voiture à la fourrière et que le propriétaire n'est pas solvable, vous risquez de devoir payer tous les frais..."
"Merde !"
"Mais vous m'avez dit que vous étiez menuisier... donc vous avez de grands clous dans votre atelier..."
"Ben oui, et alors ??"
"Et alors, réfléchissez à ce que vous pourriez faire avec ..."
Donc, sur le conseil du représentant de l'autorité, Alain plaça d'énormes clous sous les pneus de la voiture en question. Et... plus jamais de problèmes de places !

contact : Alain.

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 C'est l'histoire des toiles de Sam...

 Sam, peintre bien connu pour son éclat et sa passion pour le liquide, accumulait autant de toiles colorées dans son atelier que d'ardoises dans les bistrots du coin.
Carole et Laure, en bonnes voisines, lui firent une surprise.
Ainsi, les peintures de Sam se sont retrouvées à même le bitume, devant le 1-3 rue Lissignol, pour une expo-vente sauvage.
Sam passe devant par hasard et, mi-content mi-stupéfait, prends à bras le corps ce spectacle imprévu, en habitant cette vente à poil, sillonnant la rue en se peinturlurant le corps.
Evidemment, les passants du quartier devinrent des badauds par dizaines, et certains achetèrent des toiles, pris sous le charme discret d'"El Artiste".
Bref, ça a dû être les parons de bar qui ont dû être contents de voir enfin Sam combler ses dettes !

contact : Nouni.

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